Chapitre 89

[Senalina]

Vous décidez d'accuser la signora Fontina du vol du précieux parmesan.
Vous détaillez les faits vous amenant à cette conclusion :
D'une part, la signora est une employée fort mal considérée par ses employeurs, et surtout par sa jeune maîtresse. Voler le parmesan à mademoiselle Ricotta était une forme de vengeance personnelle. De plus, vous savez de source sûre que la signora a menti ! Son alibi prétendant être au téléphone au moment du délit est impossible : la ligne téléphonique avait été accidentellement coupée par Ron le jardinier !
La signora Fontina est donc coupable du vol !
La domestique se lève d'un bond, sincèrement outrée.
- C'est faux, c'est un scandale !
- Alors, où étiez-vous si vous n'étiez pas au téléphone ? demande prosaïquement la directrice.
La signora rougit :
- Je n'ai pas à répondre à cette question.
Vous insistez : la signora est coupable !
Soudain, monsieur Civet se lève brusquement de son siège et accourt sur l'estrade. Ses oreilles sont baissées vers l'arrière : il est très en colère.
- C'est une honte de remettre publiquement en question la moralité d'une dame ! La signora Fontina n'était pas au téléphone parce qu'elle était avec moi ! Nous avions un rendez-vous galant et c'est une chose intime que nous avons gardé secrète !
Fou de rage, le grand lapin cuisinier vous met une gifle qui vous fait tournoyer la tête comme une toupie.
C'est la honte !

ÉCHEC !