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Ovidie : Destin Farceur.


Sharo

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Le grand froid est revenu et tu as toussé comme à l'habitude.

Je t'ai soigné comme à l'habitude avec délicatesse et amour; toi tu jouait avec ma main.

Le lendemain soir à papouilles moins cinq je t'ai pris dans mes bras et j'ai vu...

 

J'ai vu le rouge sur ton museau, j'ai vu ton poil ébouriffé, j'ai vu ta difficulté à respirer... J'ai vu que tu faisais tes pissouilles sur toi ma belle. Et mon coeur douloureux a commencer à se gonfler au rythme de ta respiration difficile.

Je t'ai nettoyé avec soin et t'ai redonné le même traitement. Seulement tu ne voulais plus rentrer dans ta cage et tu as dormi tout contre mon cou malgré les sermonts de mon papa.

 

Le lendemain, le véto a préconisé pour toi le même traitement que ta future copine de cage que tu ne rencontrera jamais...

Le soir tu l'as pris sagement ton médoc. Avec beaucoup de difficulté vu que l'air te paraissait déjà plus important à avaler que la nourriture ou les médicaments.

 

5 minutes se sont écoulées et tu as commencé à happer l'air avec tout ton pauvre corps. Et moi je pleurais. Les larmes coulaient d'impuissance et le véto ne répondait pas.

Ton corps se battait et dans ma main tu te posais de tout ton poids tellement la fatigue et la douleur t'accablaient.

 

Tu as fini par aller mieux. Tu as commencé à bouger. Tu semblais chercher quelque chose ma chipouille. De mes draps je t'ai placé devant la porte de ta cage. Tu es allée boire. A ce moment c'est comme si je me désaltérais avec toi. L'eau semblait te regonfler et couler sa force en toi. Repu tu as tourné la tête puis amené ton corps jusqu'à ma main. J'étais attendrit au possible. Tu me cherchais, je te cherchais. On c'est couché.

 

J'ai pris un livre et tu t'es endormi dans le creu de mes jambes, emitouflée sous ma couette.

J'étais bien décidée à te veiller ma douce.

 

Et a 2h du matin on c'est reveillée en sursaut. Tu es remonté jusqu'à mon cou pour te blottir contre moi. Tu happais l'air comme jamais. Ton pelage était noyé par mes larmes. Je te voyais lutter. Tu as commencé à marcher de travers et j'ai compris que l'horreur se produisait finalement.

 

Tu as fermé tes yeux pour toujours à 2h30 Ovidie. Dans ma chambre ce n'est qu'une cage qui disparaît mais dans mon coeur c'est ma meilleure amie qui c'est envollée. Celle qui comprenait tout ce que je pensais sans que j'ai à le lui dire. Celle qui sortait de sa cage pour jouer, pour se faire caliner, gratouiller...

 

Et tu me manques...

Si tu ne souffres plus sache que je m'en sens en partie soulagée. Cependant je ne pourrait t'oublier.

Je t'aime.

 

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