Aller au contenu

Chipie


dredie

Messages recommandés

Tu es arrivée chez nous le 15 février 2008. Tu étais un peu notre cadeau mutuel de Saint Valentin, avec ta sœur Laya, nous qui se fêtons jamais cette journée. L’attente avait été longue entre notre 1e visite à l’animalerie, et la 2e une semaine plus tard, parce que Laya éternuait et devait être surveillée par leur véto. Mais déjà on avait craqué, et tant pis pour les 100km de route qui nous séparaient.

 

Très rapidement tu as été curieuse, téméraire, tu voulais déjà explorer ce qui t’entourait. Cette envie ne t’a pas quitté tant que tu étais chez nous, même dans tes derniers jours.

 

 

user posted image

 

user posted image

 

user posted image

 

user posted image

 

 

Un mois après votre arrivée, Nawak vous a rejoint, nouvelle initiatrice de bêtises, puis Hiisi, que tu as prise sous ton aile, et avec qui tu partageais tes coins dodos. Elle te suivait souvent, comme une petite sœur copie la grande. Et tu ne t’en plaignais pas. Jamais aucun souci d'intégration, même avec toi alors qu'on te pensais plus impulsive.

 

 

 

user posted image

 

user posted image

 

user posted image

 

user posted image

 

user posted image

 

 

Des 4, tu étais longtemps la dominante dans la cage, la plus grosse mémère, la plus gourmande aussi.

 

Tu nous en as fait, des bêtises lors des sorties. Grignoter une nappe, la peinture d’un mur, les plinthes, on ne savait plus où donner de la tête pour t’empêcher d’abîmer l’appartement.

 

 

user posted image

 

user posted image

 

 

Tu étais distante, très peu câline, même si tu adorais passer sur nous, comme sur un terrain de jeu vivant. Mais tu courrais vers nous comme une tarée lorsqu’on te donnait une friandise ou que tu entendais le bruit de la gamelle qui se remplit, et qui voulait dire que tu allais bientôt rentrer manger.

 

 

user posted image

 

user posted image

 

 

Souvent le matin, tu ouvrais un œil en nous entendant entrer dans la pièce, et parfois tu venais à la porte de la cage pour nous réclamer quelques papouilles. Quand on te rentrais, souvent, tu voulais ressortir aussi sec.

 

Tu nous as posé problème en septembre 2009. Tu mordais ton humain, mais jamais ton humaine, on n’a jamais compris pourquoi, et c’est passé aussi vite que c’est arrivé.

 

Mais jamais tu n’as eu de problème de santé, avant ça. Un jour, on a vu que tu te traînais un peu, que tu semblais moins vigoureuse, moins agile, moins forte, tu mangeais moins vite. Tu tombais des hauteurs dans la cage, tu n’arrivais plus à grimper sur nous, toi qui adorais monter du pied à l’épaule en t’accrochant à nos vêtements. J’ai pris rendez vous chez la vétérinaire, et une première hypothèse est tombée : AVC ou otite interne. Peu après on a dû t’emmener chez un véto de garde pour couper tes dents qui poussaient mal. Il a dû couper beaucoup, et tu n’arrivais plus à manger solide, alors j’adaptais ta nourriture en étant submergée de joie quand tu te jetais sur ce que je te donnais.

Souvent allongée au chaud contre moi, tu creucreutais et tes yeux vibraient quand je te caressais, je n'osais même plus me lever de peur de te déranger lorsque tu t'endormais.

 

Mais ton état ne s’est pas amélioré malgré le traitement et les injections. On y a cru quelques jours pourtant, un regain d’énergie, mais qui n’a pas duré. Tu sais, c’était pas drôle, cette petite blague. J’ai pris un autre RDV.

 

Ce soir là, ça a été le choc. A terre, tu es tombée sur le dos en faisant quelques pas, et tu ne savais plus te retourner. La nourriture, tu ne la tenais plus du tout, et le fromage blanc, tu tombais dedans et t’en mettais partout. On devait te soutenir pour que tu ne chutes pas en mangeant ou en te lavant, mais même ça, tu n’y arrivais presque plus sans tes copines.

 

La décision, si difficile à envisager les jours précédents, s’est alors imposée. Avec énormément de chagrin et de larmes, nous t'avons dit au revoir en te caressant pour que tu te sentes entourée et aimée. Dans moins de 2 semaines, nous disperserons tes cendres pour un dernier au revoir.

 

Tu nous manques ma Chipie. Première arrivée, et déjà première partie, mais ça ne devait pas arriver si vite, tu n’avais même pas 2 ans !

Toi si sauvage, si téméraire, si chiante, contre qui j’ai pesté plus d’une fois, ma saloperie de husky qui n’a même pas été fichue de blanchir, tu as préféré garder tes poils gris foncés.

Tes humains t’ont beaucoup pleurée, et on te pleurera encore souvent. Je veillerais sur Hiisi pour toi, et sur tes 2 autres copines aussi.

Ne te goinfres pas trop sur ton nuage, de toute façon rien ne remplacera ma préparation de ta friandise préférée ..

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

[Projet vidéo] ChatBox

[Projet vidéo] ChatBox

    Vous n'avez pas la permission d'utiliser les salons de discussions.
    ×
    ×
    • Créer...

    Information importante

    En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies permettant d'améliorer votre expérience de navigation et mémoriser vos paramètres utilisateur pendant votre visite. Aucune information contenue dans ces cookies ne permet de vous identifier sans votre permission. SRFA ne transmet aucune information non anonyme à des applications tierces.